
L’homme de Richmond (Black Soldier/L’Uomi di Richmond).
Cette série argentine relate les aventures d’un gentilhomme du sud Ron Warlock dit « San Francisco », mondain ruiné par la guerre de sécession qui ne doit la vie sauve qu’à sa lâcheté. Sa rencontre avec le pistolero Brett Yancy qui lui apprend à se servir d’une arme et à surmonter sa peur va bouleverser le cours de son existence. Désormais, cet aristocrate élégant qui n’avait jamais touché une arme à feu de sa vie va devenir l’un des plus grands pistoleros de l’ouest. Durant les premiers épisodes de la série, il vit quelques aventures en solo, en quête de rédemption, puis rapidement, il s’adjoint un acolyte : le rusé Gilé (Chaleco dans la version originale) un Indien Navajo qui deviendra rapidement son ami en dépit de leurs incessantes chamailleries. Viendront bientôt se greffer au duo Lola, la mexicaine « au regard fier et passionné », compagne de Gilé puis Polly Dugan, une jolie photographe écossaise, au caractère bien trempé, « l’amoureuse » de Warlock. Ce groupe improbable va désormais parcourir l’ouest à bord d’un chariot et vivre des aventures toujours très bien écrites car s’intéressant de près à l’âme humaine et à ses travers (jalousie, haine, lâcheté, etc.).
En France, cette bande a été publiée en 1976 dans Karacal puis Super-West de Sagédition, puis quelques années plus tard dans le petit format El Bravo (éditions Mon Journal) entre 1982 et 1985.
L’Homme de Richmond a été créé en 1975 pour la revue argentine Skorpio des éditions Record par Ray Collins (pseudonyme d’Eugénio Zapietro) sous le pseudo "américain" de Clarence Stamp pour les textes et Ernesto Rudesindo Garcia Seijas pour les dessins et a été publié jusqu’en 1982 en Italie dans Lanciostory et Skorpio (l’alter ego italien de la revue argentine) de Eura Editoriale.
Fabrice Castanet
Tags : Black Soldier, l'homme de Richmond, Skorpio, Karacal, Sagédition, BD argentine, Seijas, Ray Collins, Mon Journal, El Bravo, historieta, eura editoriale