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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 11:24
Arthur le fantôme justicier.

 

Ce petit fantôme écossais bien plus marrant et intéressant que Casper a été créé par Jean Cézard dans le numéro spécial Noël de Vaillant  en  décembre 1953. Arthur possède la faculté de voler (c’est un fantôme !) et de traverser les murs et l’espace-temps, ce qui lui permet de vivre des aventures humoristiques en plein Far West ou au Moyen Age, la plupart du temps en compagnie du professeur Mathanstock, gentil savant doux-dingue et du père Passe-Passe, magicien qui aura lui-même sa propre série.


A la mort de Cézard, plusieurs auteurs ont repris la série dont Raymond Maric ou Kamb (texte) et Ducasse ou Marc Arapu (dessin) dans
Pif Gadget ou Super-Hercule entre 1982 et 1993 et Michel Giroud (fils d’Eu. Gire) dans Arthur Poche.

Fabrice Castanet

Des infos et encore plus d'images ici:
http://193.251.82.94/pif-collection/master.html?http://193.251.82.94/pif-collection/arthur_le_fantome.html

Tags : Arthur le fantôme, Pif Gadget, Cézard, Maric, Vaillant, BD

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16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 09:14

Scoubidou (en V.O, « Scooby doo, where are you ? ») fut créé le 13 septembre 1969 pour le studio Hanna & Barbebra par Fred Silvermann, Ken Spears et Joe Ruby (dessins de Iwao Takamoto) et diffusé sur CBS puis ABC pendant 3 saisons (40 épisodes).C’est Silvermann qui, le premier a l’idée de mélanger les intrigues policières du show radiophonique « I love a mystery » et la sitcom à s uccès des années 50, « Dobbie Gills » (1). Les auteurs imaginent un groupe de teen-agers, le club du Mystère, qui traverse le pays à bord d’un van pour résoudre des mystères surnaturels qui s’avèrent à chaque fois des supercheries, la touche originale étant de faire du chien la star du show.

L’énorme Danois pleutre et goinfre est accompagné de son alter ego humain, Sammy (Haggy, en VO) : ce pitre doublé d’un trouillard est le meilleur ami de Scoubidou, les seules fois où ces ces deux-là se disputant étant pour un morceau de nourriture !

Le reste du « gang » est composé de Freddie, le chef courageux, un inventeur à l’esprit logique, Velma, la plus jeune, garçon manqué, à l’esprit de déduction acéré et Daphnée, blonde un peu évaporée mais c’est la fille à papa du groupe : c’est grâce à l’argent de son père que le gang dispose d’un matériel sophistiqué pour traquer les pseudo-fantômes. A noter que le nom du chien est inspiré d’une suite de mots sans sens précis de la version « Strangers in the night » de Sinatra !

Dès sa 1ère diffusion, le dessin animé remporte un énorme succès. Plusieurs fois diffusé, il a bercé toute une génération et fait rire nombre d'enfants, notamment grâce aux pitreries légendaires de Scooby et de Sammy. Ainsi, les expressions "Ouuuuh Sammy!!", "Scooby Doo!! Un fanfan...Un fantôme!!" ou encore le fameux cri "Scooby doobydooooooo" sont devenues des répliques cultes. 

De nouveaux épisodes furent tournés à partir de 1978 mais les puristes ne les apprécient pas beaucoup (2). Deux films plutôt médiocres ont aussi été adaptés du dessin animé en 2001 et 2003 avec Freddie Prince Jr et Sarah "Buffy" Michèle Gellar, sans oublier une comédie musicale qui ravit petits et grands. Scoubidou a été adapté en comic book par Gold Key, sur 30 numéros de mars 1970 à février 1975 (dessins de Dan Spiegle, Mike Arrens) puis par Charlton Comics sur 11 numéros en 1975-76 (Jean Lewis ou Mark Evanier pour les textes et Dan Spiegle, Ralph Canaday, Pat Boyette, Phil DeLara et d’autres artistes pour les dessins), Marvel à partir de 1977 sur 9 numéros (Mark Evanier au scénario, Pat Boyette, Vincent Deporter, Dan Spiegle et d’autres au dessin), Archie en 1995 (21 numéros) puis DC Comics depuis le milieu des années 90 par Joe Staton, Dave Hunt, Chick Dixon, Dan Abnett, etc. (paraît encore).

Certaines des bandes issues de la période Gold Key et Charlton Comics (Evanier/Spiegle) sont publiées en France dans les diverses revues de Télé-Junior qui proposa en outre sa propre version par des artistes français comme Sacha (Broussine), Erik Arnoux, Norbert Fersen, Pelaprat pour les textes Brice Toll (alias Brice Goepfert), Erik Arnoux ou Norbert Fersen, pour les dessins.
Fersen a signé un album, « Le désert de l’oubli » chez Garnier en 1977.
Les éditions Télé-Junior ont publié 1 album broché en janvier 1980, reprenant plusieurs récits de Scoubidou. Les éditions des Deux Coqs d’or proposent un album des aventures du danois en 1981.
Notre héros a par ailleurs été édité par Sagédition
dans la revue Scoubidou et Hong Kong Fou Fou ou encore Pixie et Dixie (épisodes américains).
On peut retrouver Scoubidou dans certains numéros des Petits Juniors de Télé 7 Jours
en 1977 et 1980 (n°2 et 35).
D’autres éditeurs ont pris le relais de Sagédition et Télé-Junior, comme
DPE (épisodes américains de Dan Spiegle entre autres dans la revue homonyme ou dans Yogui l'ours), l'un des derniers en date, étant Cyber Press Publishing.
En Italie, "Il Giornalino" proposa à partir de 1991 des épisodes dessinés par Franco Oneta
et Cominelli.

Fabrice Castanet.


(1) par exemple, Sammy alias Haggy en VO, est fortement inspiré d’un personnage du "Gillis’ show".

(2)  "The new Scooby Doo movies" (16 épisodes et 8 pour la 2de saison)-"The Scooby Doo/Dynomutt hour", 24 épisodes, avec Dynomutt, un chien bionique.-"Scooby Doo All-Star Laff-A-Lympics", 24 épisodes où Scooby Doo partage la vedette avec d'autres stars comme Capitaine Caverne ou
Hong Kong Fou fou.-The Scooby and Scrappy Doo show, 17 épisodes, dans lesquels apparaît le controversé neveu de Scooby Doo, le fameux Scrappy Doo

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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 17:51
L'Intrépide nouvelle série ne pintrepide-hurrah-logo.jpgublia  quasiment pas de bandes américaines réalistes genre Tarzan mais essentiellement du comique animalier ou enfantin, souvent des comic strips publiés dans les journaux américains comme du monde entier...
Après la seconde partie de notre dossier sur L'Intrépide concernant les séries anglaises , en voici le listing (qui ne prétend nullement à l'exhaustivité).

Bugs Bunny: ici c'est la version comic strip du fameux lapin de la Warner Bros. qui nous est proposée depuis le tout premier numéro daté du 10 novembre 1949 jusqu'au n°332 du 8 mars 1956. Ensuite, Bunny ira voir si les carottes sont plus mûres dans « Hurrah! » du même éditeur. Ses exploits dans « L'Intrépide » furent d'abord curieusement titrés bunny-intrepide.jpg« Les aventures de Babinet » du moins jusqu'au n° 52 (1). Il est alors la star du magazine et il fait la "une" des 248 premiers numéros de la revue avant de disparaître de la première page au 3e trimestre 1954 curieusement à peu près quand un autre éditeur PEI ("filiale" de Sagédition) commence à le publier dans sa propre revue, « Bunny mensuel comique » lancée en juillet 1954 puis Bugs Bunny disparaît du magazine de Cino del Duca en mars 1956, et, surprise, on le découvre en « une » de couverture au n°42 de "Bunny Magazine", l'hebdomadaire lancé par PEI au début de l'année 56 : une histoire de droit sans doute...En tout cas, le facétieux lapin revint sporadiquement (accidentellement?) dans « L'Intrépide » au n°425, un an plus tard.

Ce personnage de dessin animé fut adapté en comic strip (2) par Chase Craig à partir de 1942 pour le Newspaper Entreprise Association (NEA), puis dessiné par  divers artistes dont essentiellement Roger Armstrong, Carl Buettner ou Ralph Heimdahl...
0030f9xa.jpg
En France, on retrouve le strip de Bugs Bunny dans « L’Intrépide » en 1949 puis dans « Spirou » en 1954, dans son propre magazine chez PEI/Sagédition et dans de nombreuses autres revues en "bouche trou" (3) puis dans "Trio," le journal de Raymond Maric. Notons quelques strips dans « Paris-Jour ».

Le zoo s'amuse (The comic zoo) par George Scarbo est une BD animalière imaginée dans les années 40 pour le NEA avec des personnages comme Blackie Bear (5,7,10,13,15,17,19,21,23,25). On retrouve cette bande au sommaire de "Mireille".scarbo.jpg

Animalville de Lynn Kascarbo_george_1937_wags-nr.jpgrp (et autres artistes comme Chad Grothkopf) est présent aux n°1-100 (1949-51) : cette série regroupe diverses bandes animalières dessinées pour Standard entre 1944 et 52 (firme Pine) mettant en scène Anatole le pingouin, Nestor, Sherlock, Rico, Goupil (Wilbur Fox), Tico Baby, Cremmy...personnages que l'on retrouve pour partie dans les différents petits formats de l'éditeur Cino del Duca.

Arthur et Zoé (Nancy and Sluggo) par Ernie Bushmiller aux n°1-608 (1949-61) : quelle admirable longévité pour des personnages pourtant à priori bien insignifiants!  Ils furent multipubliés jusque dans « Télé Poche » depuis le tout premier numéro du magazine télé et durant de très longues années mais aussi dans de nombreux autres titres de l'éditeur, y compris la presse féminine (4). Les deux héros firent la couverture de « L'Intrépide » détrônant Bunny du n°249 au 332 (il en furent à leur tour délogés par la nouvelle vedette de la revue, française, cette fois: Dicky l'intrépide par Robert Moreau). Forts de leur popularité, Arthur et Zoé auront leur propre mensuel en couleurs (25 numéros de janvier 1961 au 7 février 1963). Des albums plastifiées/brochés existent également (94 numéros, 1965-78).
arthur et zoé cv-copie-1D'abord appelé "Fritzi Ritz", le strip fut créé en 1922 par Larry Whittington dans "L'Evening World" de Pulitzer. Il fut ensuite repris en 1925 par Bushmiller qui créa le personnage de Nancy (alias Zoé), nièce de Fritzi en 1933, gamine afublée d'un noeud papillon rouge dans la coiffure brun et frisée qui pique rapidement la vedette à sa tante. Un an plus tard, il lui adjoint le personnage de Sluggo Smith, son copain vagabond chauve et souffre-douleur, affublé d'une casquette verte (Arthur) et la bande est dès lors rebaptisée Fritzi Ritz and Nancy puis rapidement Nancy (en 1940). Au début des années 80, l'artiste est aidé par des assistants comme Bernard Dibble, Al Pastino et  Will Johnson puis à son décès en 1982, Jerry Scott et Mark Lasky reprirent la série. En 1995, Guy et Brad Gilchrist redonnent un second souffle à la bande.
nancy425-1.jpg
La série a aussi été éditée en comic book dans « Tip Top » et « Spar Comics » (United Features) puis chez Dell/Gold Key (dessins de John Stanley)

Willie par Vic Green est un comic strip humoristique dont le héros est un garçonnet (n°3,5-7,11,24,26,28,31-140).

Le capitaine Cocorico (The captain and the kids) par Rudolph Dirks aux n°23-140, alias...Pim Pam Poum est un fameux comic strip américain distribué par UFS dans le « New York Journal » de Rudolph Earst (5), imaginé en 1897 sous le titre "The Katzenjammers Kids" par Rudolph Dirks, un auteur américain d'origine allemande où le duo de facétieux garnements Hans et Fritz (Pim et Poum) font subir les pires avanies à la brave Tante Pim, alias Die Mama (6).
img7.gif
Par la suite, l'auteur quitte le journal pour son concurrent, le « Wold » de Pullitzer : les deux groupes de presse se livrent alors une intense bataille juridique pour l
a détention des droits et la justice accorde à chacun de continuer la série, le « New York Journal » conservant le titre original des « Katzenjammers Kids », poursuivi par les dessinateurs Harold Knerr puis Doc Winer au décès du premier en 1949 et Joe Musial en 1956 (puis Mike Senich en 1977 et Hey Eisman), tous dans le style du créateur. Dirks, quant à lui poursuit son oeuvre sous le titre « Hans and Fritz » puis très vite « The Captain  and the kids » où désormais les deux frères s'en prennent au Capitaine/Der Captain, vieux marin qui ne pense qu'à gouter aux joies de la sieste. Diks créé aussi l'astronome, un vieux barbu (der inspector) et installe sa petite bande dans une île du pacifique. A partir de 1946, John, fils de Dirks l'assiste puis le remplace en 1958 et imagine les personnages de Miss Ross (miss Twinddle) et son fils Adolphe un blondinet frisotté (Rollo) qui devient la bête noir des deux frangins (à noter que parmi les amis de Nancy alias Zoé existe un Rollo physiquement très proche!!).
KatzenjammerKids1
La bande fut essentiellement publiée en France par l'éditeur Lug de 1955 jusqu'en 1973 avec des épisodes inédits de Jean Cézard qui réalisa même les couvertures (7).
Mais d'aussi vieux personnages firent bien plus tôt leur apparition en France, d'abord sous le titre  « Les méfaits des petits Chaperché » dans « Nos loisirs » en 1911 puis ils furent surtout publiés dans "Le Journal de Mickey" dès 1935 (version Knerr jusqu'en 1939 puis pendant de longues années dans le Journal de Mickey après-guerre, de 1961 à 1989) et dans "Hardi présente Donald" en 1947 (Knerr). On les retrouva aussi sous le titre de "Capitaine Fouchtroff" ("Junior" en 1937), "Les garnements" ("Bravo)" ou "Le capitaine Cocorico" (dans "Jumbo" à partir de 1935 ou "L'Intrépide"), dans « Mireille » sous le nom de « Le capitaine et les gosses » par Dirks aux n°165-169 (1957) et plus tard, "Le capitaine et les Kids" chez Sagédition (8).

L'espiègle sophie (Little Debbie) par Cecil Jensen est présente aux n°32sophie.jpg-88 et 113-120. C'est encore une fois une BD d'humour : ici, les facéties d'une gamine brune avec des nattes aux côtés de son oncle à barbiche et des ses deux copains, Anatole et Riri. Le strip fut aussi publié dans « Mireille » n°24-160 (juin 1954-57). A l'origine, c'est un comic strip publié dans le "Chicago Daily News" (janier 1949-61) sorte de spin off d'Elmo (l'oncle de Sophie à qui elle réserve ses meilleurs farces) créé en octobre 1946 pour le Registered & Tribune Syndicate.

Hody Dody (Howdy Doody) par Chad Grothkopf (n°113-128) adapte en comic strip (page du dimanche) pour l'UFS (1950-53) la fameuse marionnette d'un garçonnet aux USA qui eut son show TV et son heure de gloire de 1947 à 1960 (il eut aussi son comic book chez Dell Comic en 1950-56 et un dessin animé l'adapta par Gene Deitch).grothkopf howdy-doody

Don Winslow (Don Winslow of the navy) seule bande US réaliste de la revue (mais qui dura fort peu) est un héros patriotique de la marine américaine il nous fait partager ses aventures exotiques, d'espionnage accompagné de son ami Red Pennington, récits parfois à la limite du fantastique dans lesquels il combat notamment le Scorpion, chef de l'organisation Scorpia. « L'Intrépide » propose en 1952 la suite des épisodes pdonwinslowubliés dans "Tarzan"  depuis le n°272 de décembre 1951 jusqu'à la fusion du titre avec « L'Intrépide » mais ils ne durent que peu de temps dans le magazine (n°131-135). Le héros a été créé par le romancier Frank V Martinek et le dessinateur Léon A. Beroth et son assistant Carl Hammond pour le Bell Syndicate. L'objectif est clairement affiché : inciter les jeunes amérciains à s'engager dans la Navy. Don Winslow est publié dans le "New York Sun" dès le 5 mars 1934 et jusqu'au 30 juillet 1955 (Béroth sera assisté de Ken Ernst en 1940-42, Ed Moore qui remplace Hammond puis Al Levin). En france, le héros fut traduit dans « L'Audacieux », « L'Aventureux » en 1936, « Le journal de Mickey » (on l'y rebaptise « Bernard Tempête »!) puis « L'Astucieux » (sous le nom de « Capitaine Eric ») et après guerre dans « Tarzan » avant de finir sa carrière dans « L'Intrépide ».
Aux USA, où il connut plus de succès que chez nous, il fut adapté à la radio par NBC, en "sérials" sur grand écran entre 1941 et 1943 et une version vit le jour en comic book chez l'éditeur Fawcett dès 1943 (73 numéros par Carl Pfeufer et Edd Ashe).
superduck-cockeyed-wonder.jpg
Pour clore ce bref aperçu conscaré aux bandes américaines publiées dans "L'Intrépide" nouvelle série, signalons quelques planches d'un habitué de l'éditeur, Al Fago avec son Atom-Cat (Atom the cat) un chat super-héros grâce à la radio-activité, un énième dérivé de son plus grand succès, Atomic Mouse (n°454,455,458-461), notons la présence discrète d'un strip intitulé Plume au vent (gags datant de 1956 avec un petit indien distribués par l'United Features Syndicates) signé Mako (aux n°444,446,448 à 451, 454,456,464 et 503), quelques planches de la BD animalière Fifi et Cat, en guise de publicité pour la revue « Dicky le Fantastic » (n°377), le trappeur Daniel Boone (pub pour « Aventures Boum ») aux n°392,394,397,406,430 (9) , Babette, souris atomique d'Al Fago en guise de réclame pour la revue "Bambino" (n°420), Duck, une copie éhontée de Donald Duck en plus vulgaire aux n°472,473,475,476 qui est la traduction de Super Duck the cockeyed wonder une bande crée par Al Fagaly en 1943 pour MLJ/Archie (qui malgré ce côté vulgaire et son caractère de plagiat dura 17 ans !),  ou encore Tom-Tom, avec une planche publicitaire pour « Bilboquet » (ntom-tom°425) qui relate les aventures d'un émule de Zembla en culottes courtes : le jeune garçon vit des aventures dans la jungle, accompagné de ses amis l'éléphant Badaboum (Tree-Trunk), un pingouin, un phoque, « Peau de velours », le chimpanzé « Ousiti » (Itchi) et encore beaucoup d'autres (10).

fin de l'épisode-à suivre.

Fabrice Castanet

 

(1) il s'appela même Pierrot le coquin dans le petit format « Yo-Yo » du même éditeur !!

(2) bande quotidienne paraissant dans les journaux américains

(3) dans "Batman", "Batman Géant" (1re série), "Bugs Bunny Géant", "Bunny et ses amis", album broché, 1977, "Rintintin et Rusty" (n°15,16,56/57), "Le roi de la prairie" n°19 (1971), "Superman", "Tarzan géant", "Vedettes TV présente" n°17, "Whisky et Gogo".

(4) « Hurrah! »,  « Astrotomic », « Mireille » (n°223-397 en 1958-63), « Intimité », « Mode de Paris », Paris Jour », « Femmes d'aiujourd'hui », « Nous Deux »...

(5) magnat de la presse qui inspira Citizen Kane à Orson Welles.

(6) au départ, très s'inspiré de Max et Moritz, dessinés par Wilhelm Busch

(7) "Fiesta" n° 1-20 (1974-78), "Pim Pam Poum" n°1-55 (1955-61) puis "Pim Pam Poum Pipo" 1961-72, "Spécial Pim Pam Poum" de 1962 à 1973

(8) dessins de Rudolph Dirks chez Sagédition dans "Bugs Bunny" 3e série n°60,62,63, "Bugs Bunny magazine géant" n°14,15, "Rintintin et Rusty" n°40,41.
Autres publications : "Bravo!", "Charlie-Mensuel" (1978-81 aux n°116,117,120,126,129,132-139,142,143,146 et 149), "Story", "Lectures pour tous", "Jeunesse Sélection" n°2, "Rétro BD" n°16 (1979), "L'écho des savanes" n°39 (1978), chez DPE : 18 numéros de "(Pim Pam Poum le comic book" de 1981 à 1983, chez Gréantori en 1982
. Quelques albums existent : 1934-37
et en 1974 par Hachette ("Et que ça saute!"), Gags de Poche chez Dupuis, 2 volumes par Dirks (n°38 et 41), chez Slaktine, 1981, Bagherra en 91 ("Les kids"), Vents d'ouest en 94 ("Pim Pam Poum")...

(9) qui s'inspire du héros américain, ici, il s'agit de la version de Dell Comics puis Gold Key qui ont adapté la série télévisée de NBC, notamment dans "March of comics" avec des dessins de Harold Fred Fredericks puis Mike Roy, parus en France dans « Hurrah! » en 1956 puis « Aventures Boum » en 1957.

(10) tarzanide américain, en version parodique et enfantine. Il fut créé en 1947 sous le nom de Tom-Tom the jungle boy par l'éditeur Vin Sullivan pour Magazine Enterprises, pour seulement 3 numéros puis repris une décennie plus tard sous le titre de Tom Tom and Itchi the monk. Le personnage fut publié en France dans diverses revues du Groupe Chapelle (SNPI, SFPI, etc.). d'abord sous le nom de Hoppy (titré parfois "Hoppy, fils de la jungle") dans « Arc-en-ciel » en 1954-55 puis dans sa propre revue homonyme en 1955-56 et dans « Zappy » sous son nom d'origine, Tom-Tom. Les Editions Mondiales adaptèrent  ensuite le personnage sous son vrai nom dès le premier numéro de « Bilboquet » en 1957.


Tags : Arthur et Zoé, L'intrépide, Hurrah, Cino del Duca, Bugs Bunny, Babinet, Don Winslow, Pim Pam Poum

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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 11:10
PLACID ET MUZO

 

Placid et Muzo ont été créés par Arnal (dessins) et Jean Ollivier (textes) en 1946 dans le numéro 56 de Vaillant dont ils occupent la première page jusqu’à ce que Pif ne les en déloge en 1952. Dès lors, relégués en pages intérieures, ils sont ensuite dessinés par Jacques Nicolaou.

Placid est un gros ours gourmand, un peu fainéant et pataud, tandis que Muzo est un rusé et fin renard, toujours agité. Sous le pinceau d’Arnal, tous deux vivent des aventures parfois oniriques et qui ne finissent pas toujours à leur avantage. Les dialogues en vers de mirliton (signés Pierre Olivier) confèrent à leurs bandes un caractère indubitablement poétique. L’auteur leur adjoindra deux neveux très turbulents qui ne sont pas sans évoquer ceux de Donald Duck, eux même très « pestes » du moins dans les premiers temps, sous le crayon d’Al Talliafero. Quant à Nicolaou, il donnera un caractère plus classique à leurs aventures et affublera Placid  d’un neveu intello/bricoleur, dénommé Tib


Fabrice Castanet 

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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 14:02
Nulle biographie que j'ai pu lire ne le mentionne (1) mais Mic Delinx ("La jungle en folie" avec Godard est son oeuvre la plus connue) semble avoir débuté pour la Sagé (future Sagédition), notamment dans la revue "Nat le petit mousse" en 1953 en succédant à Pierre Frisano sur la rubrique "Plaisantons un peu" par des dessins humoristiques parfois signés Linx (n°15,16,19,21,27). On le retrouve aussi peu ou prou à la même époque dans les pages d'"Héroïc", du même éditeur (n°73,74,85,86...)

delinx.jpg


Fabrice Castanet


(1) dans la plupart, ils font remonter ses débuts à 1957! Sacré hiatus!

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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 17:35
Les éditeurs français Sagédition et milanais Cenisio publièrent beaucoup de revues communes, notamment avec du matériel issu de l'éditeur américain Western Printing and Lithographing Company (Dell puis Gold key), gros détenteur de licences de personnages de dessins animés outre-atlantique...
genisio-pub.jpg
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9 janvier 2010 6 09 /01 /janvier /2010 11:08

PIF

Cabrero Arnal, artiste espagnol réfugié en France, créé le 28 mars 1948 le strip quotidien de Pif le chien dans L’Humanité qui connaît aussitôt un grand succès populaire (à cette époque, le quotidien national était très lu !). Il adjoint bientôt (en 1950) au célèbre cabot, un compagnon de jeu de taille, l’inénarrable chat au sparadrap sur la joue, Hercule. Dès le 14 décembre 1952, Pif le chien est publié en couleurs dans l’hebdomadaire de bandes dessinées Vaillant, ce qui accroît encore sa popularité. Il donnera même son nom en 1969 à la nouvelle version de Vaillant: Pif Gadget ! Ainsi, Pif Parade Comique présente des rééditions absolument pas chronologiques d’aventures de Pif en solo par Cabrero ArnalMichel Motti ou Louis Cance et de Pif et Cie avec les « maîtres » de Pif, Tata AgatheTonton César, leur rejeton Doudou, le chat Hercule et Pifou par R. Mas : toutes ces histoires ont été publiées dans Vaillant ou Pif Gadget dans les années 50-70.

 

Par la suite, on découvre Pif et Hercule enfin « émancipés », reporters à Pif Gadget dans des aventures fantastico-policières (le plus souvent ils affrontent le démoniaque Krapulax) habitant, l’un dans sa propre maison (Pif) l’autre dans une cabane, dans le jardin du premier (Hercule) et roulant dans la Pifomobile. De nouveaux protagonistes remplacent alors la famille de César : la jolie Pamela, le professeur Belpomme, le commissaire Maigrelet, l’agent Beudebois (hybride du gendarme de St Tropez et de Paul Préboist), le docteurKifelkloun et l’infâme et mégalo « je veux être le maître du monde » Krapulax accompagné de son sbire et souffre-douleurGnôm. Ici, c’est Pif et Hercule, les « maîtres » : ainsi, Pif possède un chat (Chagato) et Hercule un chien ! Cette fois, ils sont totalement humanisés ! Ce tournant aventureux a été pris en 1978, quand le studio dirigé par Michel Motti fait de Pif et Hercule deux reporters pour le journal Pif-Gadget dans des récits complets de 7 à 13 pages, chaque semaine dans Pif Gadget. Sur les grandes aventures d’environ 60 pages au format de Pif Parade Comique et d’autres plus courtes, se succèdent divers artistes comme Michel MottiNadaudP.Valli et Louis CanceYannick, FrançoisCorteggiani , Récréao et Patrice Croci. ..


Fabrice Castanet 



 

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5 janvier 2010 2 05 /01 /janvier /2010 17:29
La BD exotique Le Cavalier Inconnu de Luigi Grecchi et Carlo Marcello, publiée durant des décennies en France par l'éditeur Sagédition n'était pas toute à fait inconnue dans le pays natal de ses créateurs comme en témoigne cette publicité de 1961 de l'éditeur milanais Cenisio (qui publia avec Sagédition beaucoup de revues et de matériel en commun y compris des jeux et gags dessinés par Raymond Maric ou Serge Segret, voire des nouvelles illutsrées par Fusco ou Marcello écrites pour l'éditeur français!).
cavalier-inconnu-pub-italie.jpg
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3 janvier 2010 7 03 /01 /janvier /2010 11:07

Pif Parade Comique 1ère série est un trimestriel édité par les éditions Vaillant pendant 18 numéros de septembre 1977 à janvier 1981. En réalité, il a été précédé d’un « numéro zéro » en fait un Pif Poche Comique Hors Série titré « Pif part en vacances » au même format, en juin 1977 qui proposait des histoires de « Pif et Cie » par Roger Mas et de « Placid et Muzo » par Cabrero Arnal.

 

 

Construit sur le modèle de Mickey Parade (et sans doute dans le but de concurrencer ce dernier, tout comme Vaillant avait lancé en 1976, mais sans succès, la revue Scop Magazine pour concurrencer Charlie Mensuel et Pilote), il rééditait pour l’essentiel, sous forme de récits complets, des bandes humoristiques déjà publiées dans Pif Gadget et/ou Vaillant et une grande histoire de Pif et Hercule qui faisait la couverture et le titre (à partir du numéro 3).


Il a eu à la  même période un petit frère : Pif Parade Aventure qui, lui, rééditait des bandes d’aventure des éditions Vaillant (Davy Crockett, Jacques Flash, le Grêlé, etc.). Plus tard, entre 1987 et 1993, une deuxième série de Pif Parade Comique verra le jour (40 numéros). Il existe également, en grand format, un Pif Parade Comique Hors Série, publié en 1979 intitulé « La fabuleuse histoire de Pif ».

Les couvertures sont dues au talent de Michel Motti (M.M) ou de R. Mas (qui signent aussi celles de Pif Super Comique

Pif Parade Comique est un bon condensé de ce qui se faisait de mieux question humour dans Vaillant puis Pif Gadget dans les années 50 à 70 ! ! Une revue ou se côtoient deux maîtres du rire et du style comme les regrettés Cézard et Gire avec Les inoubliables Rigolus et Tristus ou La pension Radicelle et qui permit aux lecteurs né après les années 60 de découvrir la magie et la poésie des dessins d’Arnal (papa de Pif le chien mais aussi de Placid et Muzo) est une revue qui mérite de passer à la postérité...



Fabrice Castanet

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2 janvier 2010 6 02 /01 /janvier /2010 16:19
L'intrépide deuxième série.
buvard.jpg
D'abord, il y eut après-guerre une première série de « L'intrépide» (qui était la suite de « L'Astucieux »), un périodique de BD en grand format, lancé le 8 décembre 1948 par le grand éditeur Cino del Duca (1) : il ne dura que 47 numéros cessant de paraître le 27 octobre 1949 malgré des BD françaises de grand qualité signées Bob Dan (Zorro, avec G. Fronval), Poïvet (Tumak), Raymond Cazanave (Rocambole), Rémy Bourlès (L'aigle des mers, Pour l'honneur ou les aventures de René la riposte (2)),  René Giffey (Marco gars du voyage) et quelques bandes italiennes (Petit Shérif) et américaines (Tarzan dans les premiers numéros).

Puis enfin, il y eut la deuxième série de l'Intrépide lancée le 10 novembre 1949 et à la durée plus pérenne mais qui subit quand même plusieurs changements au cours de son existence : la revue compta succebunny-intrepide.jpgssivement 16 planches puis 24 et 32, à nouveau 24 puis 64, le rythme de parution fut hebdomadaire puis bimensuel au n°595 au moment où les ventes s'effondrèrent. L'Intrépide proposa un melting-pot de BD françaises (beaucoup, surtout au début, signées des prestigieux Raymond Cazanave, Etienne Le Rallic, Bourlès, René Giffey, Fusco entre autres), italiennes (de plus en plus, au détriment des premières, en grande majorité issues du cousin transalpin "Il Intrepido" fondé en février 1935 par Domenico et Alceo Del Duca, les frères de Cino) américaines (peu et surtout des strips humoristiques, l'âge d'or était passé depuis belle lurette),  britanniques (surtout des westerns) belge et espagnole (anecdotique). La revue fut d'abord sous titréarthur-et-zoe-cv.jpge "le magazine des petits et des grands" et sa « Une » proposait une bande enfantine, puisqu'il s'agissait des aventures d'un lapin, Babinet qui en fait n'était rien moins que le fameux Bugs Bunny.

Au long des années, les couvertures de l'hebdomadaire en dirent long (ou pas!) sur l'évolution du titre : d'abord en "une" il y eut  donc très longtemps le strip de Bugs Bunny (il s'appella Babinet pendant les 51 premiers numéros) jusqu'au n°248, pas moins! Ensuite ce furent les bien fades Arthur et Zoé (n°249-332), un comic strip américain d'Ernie Bushmiller que l'on retrouva à toutes les sauces dans les diverses revues de l'éditeur-y compris la presse du coeur- puis Dicky l'intrépide du français Robert Moreau (n°333-380), bref du comique, de l'enfantin qui ne reflètait pas vraiment le contenu éditorial franchement plusintrepide-di-marco.jpg axé sur l'aventure ou le western. Par la suite, les couvertures se résumèrent à des peintures de Paul Ordner dont l'aspect réaliste était plus « raccord » avec les bandes proposées par la revue (parfois ce furent des photos comme au n°399...), puis, à partir du n°456, c'est à nouveau une BD comique, Zanzi, du vétéran Erik qui fit la "une" (partagée à partir du n°478 avec une vignette mettant en avant un personnage humoristique différent à chaque numéro comme le pingouin Pépino ou Krac, "magic Chien") et ce, jusqu'au n°498 avant le retour  (bref) de couvertures réalistes de Jean Sidobre (n°499-500). Finalement, c'est la bande d'aventures anglaise Rock l'invincible par Ron Embleton, et même Marcello (4) qui fit la couverture aux n°501-574, enfin, Angelo di Marco reprit la main dans la même veine que Sidobre ou Ordner dans un style réaliste « collant » parfaitement avec la BD principale proposée alors par l'illustré (n°575 à 629).
 
Les changements de formule se succédèrent : le 3 mai 1952, au n°131, l'hebdomadaire absorba « Tarzan » (alors à son 293 ème numéro)  passant pour l'occasion de 24 à 32 pages afin d'intégrer les séries de « Tarzan » comme Buffalo Bill (de René Giffey) ou L'insaisissable de Bourlès. En ce même mois de mai, la revue tira à 246 000 exemplaires alors qu'elle n'était éditée jusque là qu'à 112 700 (3). Au n°381, « L'Intrépide » fut pompeusement (et abusivement, mais après tout...) sous-titré « le plus grand magazine de la jeunesse moderne », et  comme pour mieux illustrer ce passage à un âge "adulte" l'enfantin Dicky fut débarqué de la première page. Parce qu'une première page, c'est quand même un édito en soi, mieux une identité...L'hebdomadaire subit encore des modifications dans la maquette aux n°574 puis 575 avec des couvertures peintes d'Angelo di Marco qui succèdèrent à la première page de "Rock l'invincible". Au n°595 il passa à 96 pages et devint pour l'occasion bimensuel, signe d'une baisse des ventes (5) .

Mais avant de mourir, rock.jpgL'Intrépide 2e série fusionna au n°501 avec son petit frère « Hurrah! » (qui lui même avait absorbé « Tarzan » 2e série à son 31e numéro) : il devint alors "L''intrépide Hurrah!" au format sensiblement plus petit avec du matériel essentiellement étranger (les bandes françaises étant réduites à la portion congrue avec quelques récits complets de Bourlès, Giffey ou Le Rallic) mais s'en sépara au 589, le 1er avril 1961 quand Del Duca tenta sans succès de relancer une 3e série de « Hurrah! », sa plus ancienne revue (1).

L'aventure de « L'Intrépide » s'acheva au 629 le 3 août 1962 lorsque le titre fut absorbé par « Mireille » (6) : il devint « Mireille l'Intrépide » au n°370, le 15 septembre 1962, une revue plus féminine avec moins de BD, davantage de rédactionnel, très-trop-dans l'air du temps : les si sinistres yéyés. Pilote aussi connut aussi cette dérive mais sut redresser la barque sous l'impulsion de Charlier et Goscinny. La revue ne fit pas long feu pour autant, et après être passée au format de poche cessa de paraître en  septembre 1964 au n°415, Del Duca arrêtant ensuite la BD pure pour se consacrer à son coeur de cible : la ménagère, avec sa presse du coeur : "Intimité", " Nous-Deux", etc.

Dans de prochains articles, nous étudierons plus en détail les bandes dessinées proposées par le périodique...

Fabrice Castanet

(1) un des 3 frères éditeurs milanais qui fonda les Editions Mondiales et créa notamment le périodique « Hurrah! » en juin 1935 puis « L'Aventureux » en mars 36 et des récits complets l'année suivante (cf. Le Collectionneur de BD n°57/58) cino del duca

(2) qui furent même publiées dans le cousin transalpin « Il Intrepido » sous le titre René l'indomito en 1951-52 et en France dans le périodique « Tarzan » en 1950 puis « L'Intrépide » et « Tarzan » 2e série et finalement « Hurrah! » jusqu'en 1957.

(3) info Collectionneur de BD

(4) Carlo Marcello a au moins dessiné la 502 et les recueils reliés 6 et 7 (info Hop).

(5 ) ce numéro contient une pub volante pour la nouvelle formule de « Hurrah! jeune homme » mars-avril 1961 (voir un prochain article).

(6) qui existait depuis 1953 et fut rachetée par Del Duca à Marijac 4 ans plus tard.

Tags : L'intrépide Hurrah, Cino del Duca, Il intrepido, babinet, Bugs Bunny, Rock l'invincible, Dicky le fantastique, angelo di marco
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