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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 09:16
LAUREL ET HARDY les as (ou les rois) du rire est une bande dessinée s'inspirant du fameux duo de cinéma publiée en 1936 dans Jumbo en France. A l'origine, c'est une bande anglaise de la revue "Film Fun" dessinée par George William Wakefield qui sut à merveille retranscrire l'humour burlesque des deux stars du cinéma muet et leur univers si loufoque. Son fils Terry poursuivit la bande jusqu'en 1957. D'autres dessinateurs prirent aussi le relais comme Norman Ward ou Freddie Compton.
Ce strip fut aussi traduit dans le "Jumbo" italien en 1934. Quant au Jumbo français, il publia également d'autres « movie stars » de « Film Fun » tels Harold Lloyd ou Charlot qui fut également dessiné par les français Thomen et Mat pour la SPE...

Justement, durant la même période, le français Marcel Turlin dit Mat (1985-1982) adapta également les mésaventures de Laurel et Hardy dans le périodique "Cri-Cri" (qui s'intitula même le journal du club Laurel et Hardy!) puis dans d'autres revues des éditons SPE entre 1934 et 1938 (1).

Après guerre, les personnages sont passés de mode, il faudra attendre beaucoup d'années avant de les voir à nouveau en bande dessinée sous leurs vrais noms en France (2) mais assez « relookés »: ils s'inspiraient nettement des productions de Larry Harmon qui ressuscita les personnages en dessin animé dans les années 60 (Stan Laurel, le vrai prêta même sa voix pour l'occasion) ! (3)

George «Bill » Wakefield est né à Hoxton, dans la banlieue de Londres en 1887. Il fit ses études à la Camberwell  School of Art and Crafts puis proposa ses premiers dessins à divers journaux. Il fut publié dans « Ally Sloper's Half Holiday » en 1906 puis de façon régulière dans « Scraps » dès l'année suivante. Il se spécialisa tout d'abord dans l'llustration de « pin-ups » comme Peggy the Peeress dans « Photo Bits » en 1910. Il dessina aussi Prince Pippin dans « Young Folks Tales » un an plus tard et portraitura même le roi Edward VII (1910).
Son premier comic strip fut publié en 1908 : il s'agit de Baron De Cuff the hon. Samuel Shiney dans « The Comic Companion », un supplément de « You and I ».
Par la suite, il dessina Tap Room Tales dans « Scraps » en 1908 et surtout il fit la rencontre déterminante de l'éditeur Frederick Cordwell (Amalgamated Press) par le biais duquel il entama une longue et fructueuse collaboration avec la presse enfantine qui devait durer jusqu'à sa mort.
Il dessina alors Gertie Goodsort dans « Fun & Fiction » (1911), Gertie and Gladys dans « Merry & Bright » (1911) puis, quand Cordwell lanca « The favorite Comic » y dessina Wott and Nott (1913) avant de retourner à ses « pin-ups » (Gertie Gladeyes dans « Firefly » et Flossie & Phyllis the fascinating flappers dans « Favourite » en 1914). En 1915, il illustre Rookwood avant de partir à la guerre dont il reviendra invalide en 1917 : il retourne alors à son art avec Carrie the girl Chaplin dans « Merry & Bright » et multiplie les personnages dans cette revue et dans « Butterfly » jusqu'en 1920, année au cours de laquelle sa carrière prit un tournant décisif.
En effet, constatant le succès des films muets, Cordwell décide de les adapter en bande dessinée et créé le demi-tabloïd « Film Fun » le 17 janvier 1920 : tout de suite, Wakefield est de l'aventure et réussit à saisir personnages et ambiances sans jamais tomber dans la caricature. Il adapte les vedettes du muet  de l'époque (tous ou presque tombés dans l'oubli de nos jours):  Baby Marie Osborne, Mack Swain et Ben Turpin dans « Film Fun » dès 1920 et, la même année, pour « Kinema Comic » (un petit frère de « Film Fun »), il dessine Ford Sterling ("The screen sreams of Ford Sterling") et Fatty Arbuckle ("The funnosities of Fatty Arbuckle") .
Il enchaîna avec The Kid  (Jackie Coogan) en 1921 dans « Film Fun » inspiré du personnage  de gamin des rues des films de Charlie Chaplin , Sports Fun, l'année qui suivit, Larry Semon en 1923, Wesley Barry en 1924, Grock en 1925 puis Walter Forde en 1930 et, bien sur sa bande la plus fameuse, Laurel & Hardy en 1ère et dernière pages de « Film Fun » de 1930 à 1938. Suivirent Joe E. Brown en 1933, Wheeler and Woosley en 1934, Max Miller (1938), George Formby la même année et Lupino Lane (1939).
Très prolifique, Wakefield a également publié de nombreuses illustrations dans « Bullseye » (1931) et « Surpise » (1932) ou « Film Picture Stories », un clone de « Film Fun » mais qui n'aura pas le même succès (1934) mais il a aussi dessiné le strip The Jolly River dans « My favourite » en 1926 ou 1928. En 1931, il dessina Molly and the merry middres dans cette même revue suivi de Chubby and Chirpy dans « Sparkler » (1934), Teacher Trotter dans « Comic Cuts » (1934) et Uncle Bunkle  en 1934 dans « Sparkler ».

C'était également un peintre accompli-à ses heures perdues.
Wakefield prit sa retraite en 1938 : son fils Terry prit alors la relève dans un style moins achevé. George William Wakefield disparut en 1942 à l'hôpital de Norwich : il était seulement âgé de 54 ans.

Fabrice Castanet.







(1) Cri-Cri n°847-976 (textes de Jean Frick au début) puis Boum! n°1-22 puis L'As n°33-42 puis Le Petit Ilustré n°45-50 (1936) et 3 albums en 1936 et 1937.
(2) Ils furent publiés sous le nom de Criche et Croc entre 1946 et
1959 avec au pinceau divers dessinateurs italiens comme Passano, G.Cossio, Ribo, Bongrani, Tramballi ou Dino Attanasio.
(3) 51 numéros de 1967 à 1972 chez Opera Mundi, 12 numéros en 1973-74 chez l'éditeur Williams en France, 32 numéros chez DPE de 1980 à 1982.

La case française est extraite de « Jumbo » n°7 du 15/02/1936.

Tags : Laurel et Hardy, George Wakefield, Film Fun, Jumbo, Librairie Moderne, Mat, Film Muet, Comic Strip, BD anglaise, Amalgamated Press, Frederick Cordwell

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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 17:25

Thunga est une série dessinée par Guido Zamperoni entre 1970 et 1975 pour la revue "Rintintin et Rusty" (2e série) de Sagédition (29 épisodes) par la suite rééditée dans "Rintintin Poster" et "Titi Géant".

Le récit se situe à Manitoba au Texas : Thunga, le shérif est un indien (concept plutôt inédit) accompagné dans ses missions par un jeune gamin blond, Jimmy. Ce concept sera repris en partie par Raymond Maric et Pierre Frisano avec leur métis chasseur de prime, Macchus dans "Trio" (et "Télé Poche").

Fabrice Castanet

Index :
Rintintin et Rusty n° 7, 8, 11, 12, 13, 14, 17, 18, 20, 21, 22, 24, 26, 30, 31, 36, 42, 44, 48, 49, 54, 55, 60, 61, 65, 68.

Tags : Thunga, Rintintin, Sagédition, Guido Zamperoni, Titi Géant

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3 novembre 2009 2 03 /11 /novembre /2009 17:19

Willy West est une BD  française des "italiens" Luigi Grecchi (texte) et Fernando Fusco (dessin) publiée au cours des années 69-70 par Sagédition dans Rintintin et Rusty vedettes TV puis Rintintin et Rusty (par la suite, il fut réédité dans Titi Poche et Géant).


Le héros est surnommé le « gaucher » car il est un redoutable tireur de la main gauche fait régner l’ordre dans l’ouest sauvage à l’aide de sa winchester et de son colt peacemaker : il préfigure un autre héros de Fusco et Grecchi, Lone Wolf
qu’on a pu lire chez LUG dans Rodéo.

Fabrice Castanet

Index non exhaustif:
Rintintin et Rusty vedettes TV n°108, 109, 111, 113, 115, 117.
Rintintin et Rusty nouvelle série n° 3, 9, 11, 16, 21, 25, 30, 45, 47, 49, 53, 56/7, 58, 60, 63/4, 95, 129, 139, 142/3. Titi Géant n°26,27.

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2 novembre 2009 1 02 /11 /novembre /2009 16:03

ALAMO KID est un agent fédéral, pistolero violent et raffiné, impitoyable et romantique, amateur de femmes et de vodka glacée et de mouton aux ananas qui lutte contre le crime, dans un far west de violence et d’érotisme. La plupart du temps, ce séducteur dont les traits rappellent fortement Alain Delon est entouré de Yuma la chanteuse de saloon et son fidèle Mandarin, un chinois, ou de Plume Noire l’indienne chef de tribu diplômée de Yale.

Cette série est parue en France chez Sagédition dans Karacal dès 1976 puis Super-West Poche et dans l’éphémère Alamo Kid (un seul numéro en 1982)...
  

Le héros, une création italienne fut initialement publié dans le magazine transalpin Lanciostory à partir du n°16 d'août 1975 à 1978, scénarisé par Antonio « Antony » Mancuso et dessiné par Giuseppe Montanari puis par son assistant Vicenzo Monti qui s'illustra plus tard sur Tex Willer...


Fabrice Castanet
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1 novembre 2009 7 01 /11 /novembre /2009 10:42
Entre février 1976 et août de l'année suivante, l'éditeur Sagédition, jusque là cantonné aux gentilles adaptations de séries télévisées américaines, dessins animés et super-héros américains (Superman et Batman) édita le magazine KARACALun trimestriel qui, hélas, ne dura que 14 numéros...

 

 

Sa grande particularité était de proposer des séries et récits complets réalistes d’aventure de très grande qualité issus pour la plupart d'Argentine, grand pays de BD s'il en est, via les éditions Record : la plupart, étaient parus dans les hebdomadaires italiens Lanciostory et Skorpio des éditions Eura Editoriale en Italie, pays proche de l'Argentine, notamment depuis qu'un fameux groupe, le groupe de Venise partit à la conquête de cette lointaine contrée juste après la seconde guerre mondiale, Hugo Pratt en tête...
Une des meilleures séries proposées par la revue est sans conteste L’homme de Richmond (Black Soldier/L’Uomi di Richmond).

Cette série relate les aventures d’un gentilhomme du sud Ron Warlock dit « San Francisco », mondain ruiné par la guerre de sécession qui ne doit la vie sauve qu’à sa lâcheté. Sa rencontre avec le pistolero Brett Yancy qui lui apprend à se servir d’une arme et à surmonter sa peur va bouleverser le cours de son existence. Désormais, cet aristocrate élégant qui n’avait jamais touché une arme à feu de sa vie va devenir l’un des plus grands pistoleros de l’ouest. Durant les premiers épisodes de la série, il vit quelques aventures en solo, en quête de rédemption, puis rapidement, il s’adjoint un acolyte : le rusé Gilé (Chaleco dans la version originale) un Indien Navajo qui deviendra rapidement son ami en dépit de leurs incessantes chamailleries. Viendront bientôt se greffer au duo Lola, la mexicaine « au regard fier et passionné », compagne de Gilé puis Polly Dugan, une jolie photographe écossaise, au caractère bien trempé, « l’amoureuse » de Warlock. Ce groupe improbable va désormais parcourir l’ouest à bord d’un chariot et vivre des aventures toujours très bien écrites car s’intéressant de près à l’âme humaine et à ses travers (jalousie, haine, lâcheté, etc.).   

En France, cette bande a également été publiée, quelques années plus tard dans le petit format El Bravo (éditions Mon Journal) du n° 51 au 72 entre 1982 et 1985. 

L’Homme de Richmond a été créé en 1975 pour la revue argentine Skorpio des éditions Record par Ray Collins sous le pseudo "américain" de Clarence Stam (pseudonyme d’Eugénio Zapietro) pour les textes et Ernesto Rudesindo Garcia Seijas pour les dessins et a été publié jusqu’en 1982 en Italie dans Lanciostory et Skorpio (l’alter ego italien de la revue argentine) de Eura Editoriale. 


Autre série star de la revue, là encore, un western :

 

COBRA (El Cobra)

Cobra se présente sous la forme de récits complets mettant en scène Albert August Delan Phelps, dit El Cobra, pistolero solitaire et redresseur de torts, aux yeux d’acier. Eternellement en vadrouille, il croise sur sa route de jolies jeunes femmes (souvent veuves éplorées) qu’il abandonne invariablement à la fin de chaque récit avant de reprendre son chemin d’errance. Ce western réaliste et violent, au schéma classique et invariable (le héros arrive dans un nouvel endroit, il répare une injustice et s’en va à la fin même si on lui demande de rester) est en fait la nouvelle version d’une série des mêmes auteurs, Ray Collins pour le scénario et Arturo del Castillo pour le dessin, Garret le sauvage. Cette bande, créée en 1961 relatait les aventures d’un cavalier solitaire qui au contraire de Cobra poursuivait un but : se venger de ceux qui avaient massacré sa famille. Ce western  (leur premier grand succès) fut le début d’une fructueuse collaboration doublée d’une longue amitié et pose par ailleurs les jalons de ce que seront la plupart des futures séries de del Castillo.

El Cobra a également été publié par les éditions Mon Journal sous le titre Le Crotale, dans Long Rifle entre 1983 et 1986 (n° 71 à 91 et 93 à 107) et dans La Route de l’Ouest du n° 147 au 151.

Une suite de El Cobra est parue en 1978-79, sur des textes de Ray Collins et des dessins de l’espagnol Miguel A. Repetto au graphisme très proche de celui de Del Castillo.

KARACAL ne proposait pas que des westerns : il y en avait pour tous les goûts, y compris pour les amateurs de science-fiction, voir dheroic-fantasy, genre pas encore en vogue dans ces années Giscard... 
YOR LE CHASSEUR (Henga en  V.O, Yor il Cacciatore en i talien) est apparu dans le mythique numéro zéro de Lanciostory du 07 avril 1975 : c'est une fresque de 10 épisodes mêlant préhistoire et science fiction (bref, de l’héroic fantasy), qui a même été adaptée au cinéma en 1983 (Yor le chasseur du futur, souvent classé parmi les plus grands nanars de l’histoire du 7ème art) par Antonio Margheriti, réalisateur de l’inoubliable L’invasion des piranhas avec Lee Majors.

En pleine préhistoire, le séduisant et musclé guerrier blond Yor «  le fils du grand feu qui descendit du ciel » tente de percer le secret des ses origines. L’étrange médaillon brillant qu’il porte autour du cou depuis sa naissance le pousse vers le pays des « Dieux de la glace » en compagnie du vieux et sage Pag venu d’une lointaine contrée civilisée et de sa compagne la farouche et très jalouse Ka-Laa. Yor apprendra finalement qu’il descend des atlantes, peuple d’origine extraterrestre et finira même par découvrir l’Atlantide ( une colonie alien ! ) peu avant sa destruction par un volcan. De par ce thème des origines extraterrestres d’un homme vivant au milieu de la barbarie et qui parvient à s’élever grâce à ses dons extraordinaires mais tout en conservant son humanité, cette série présente de nombreuses similitudes avec la fameuse bande dessinée THORGAL, lui aussi « fils des étoiles » égaré chez les sauvages (dans son cas les vikings).

On notera les nombreuses et maladroites tentatives de camouflage de la nudité des personnages féminins... 

Au scénario, c’est encore Ray Collins qui œuvre  et on retrouve au graphisme le talentueux Juan Zanotto.

Bien-sûr, KARACAL, c'est avant tout du western, avec notamment...le taciturne RENO REAGAN.

Alors qu’il était shérif en poste d’une petite bourgade de l’ouest, Reno Reagan est pendu par des hommes encagoulés qui incendient son domicile provoquant ainsi la perte de son fils. Dès lors, faisant croire à sa mort, Reno Reagan, le pistolero taciturne entreprend de se venger des 33 lyncheurs les uns après les autres. Parcourant inlassablement l’ouest, accompagné du seul vieux Funny, venant parfois se cacher chez sa « veuve », il semble ne devoir jamais connaître la paix, ce qui fait dire à sa femme, que « Reno Reagan est mort. Cet homme n’est que son ombre qui erre sans fin. ». Cette série assez sombre a été créée par Seijas pour les éditions Record et publiée dans Lanciostory de 1975 à 1976 mais n’est apparue que de façon sporadique dans la revue Karacal, peut-être à cause de sa noirceur. 

On peut se demander si le thème exploité ici est inspiré du film de Ted Post Pendez les haut et court avec Clint Eastwood ? 

 

ALAMO KID, lui se prend beaucoup moins au sérieux : c'est un agent fédéral, pistolero violent et raffiné, impitoyable et romantiqu e, amateur de femmes et de vodka glacée et de mouton aux ananas qui lutte contre le crime, dans un far west de violence et d’érotisme. La plupart du temps, il est entouré de Yuma la chanteuse de saloon et son fidèle Mandarin, un chinois, ou de Plume Noire l’indienne chef de tribu diplômée de Yale.

Cette série est également parue en France dans l’éphémère Alamo Kid chez Sagédition(un seuk numéro en 1982) et dans Super West du même éditeur...
 

Cette bande, initialement publiée dans le magazine italien Lanciostory de 1975 à 1978 est scénarisée par Antonio « Antony » Mancuso et dessinée par Giuseppe Montanari puis par son assistant Vicenzo Monti.

TIGER KISS quant à lui n'est ni cow-boy ni guerrier des temps anciens, c'est le héros d'une série d’origine italienne du scénariste Antonio Mancuso publiée à l'origine dans le magazine Lanciostory de 1975 à 1978.
La série se présente sous la forme de récits complets relatant les aventures d’un espion britannique play-boy, fils d’un anglais et d’une américaine travaillant pour le Secret International Service ( S.I.S ) un peu dans l’esprit de Billy Bis, autre  œuvre de Mancuso.
Tiger Kiss est blond, élégant, il ne se déplace qu’à bord de sa luxueuse Bentley  (un taxi qu’il a acheté !) conduite par son fidèle serviteur hindou, nommé Second ( et qui appelle notre héros « Milord » ! ). Il est bien évidemment entouré de jeunes et jolies femmes dont aucune ne résiste à son charme jamesbondien, même si, de l’autre côté de la barrière, une certaine Bambi Black, clone de la Mireille Darc de la grande époque et qui est en réalité la demi-sœur du chef de section de Tiger Kiss, Mila Stevens dite Dynamite, lui donnera beaucoup de fil à retordre. Ces deux-là, au fil des épisodes jouent un jeu du chat et de la souris qui entretient l’intérêt d’une série aux intrigues par ailleurs assez alambiquées. 

KARACAL comprenait aussi des récits complets signés Enio ou Ivo Pavone.

Dans le numéro 13, le magazine introduit une nouvelle série parue dans Lanciostory, Canada Joe, dessinée par Carlos Enrique Vogt ma is qui ne durera en France, semble t’il, que le temps de ce numéro (paru sous le titre Amigo dans Akim).

L'aventure de KARACAL prit fin dès le numéros suivant mais c'était pour mieux renaître sous le nom de Super-West Poche, magazine dont je vous entretiendrais dans un prochain article...



Fabrice Castanet 


Bibliographie : Pimpf n°6.


L'index complet de la revue est disponible ici :
index 

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29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 12:21
Je viens d'apprendre  sur un forum le décès le 23 octobre dernier de ce dessinateur méconnu de PIF LE CHIEN...
 
MICHEL MOTTI était né le 07 novembre 1934 à Paris. Il était professeur de dessin dans le secondaire avant de se consacrer à la BD, à l’âge de 26 ans. Il créa dans le "Journal de Spirou" les séries Nicolas et Nicolette, Mucheroum et les aventures du petit Roy Prosper, il signait alors Gil Giboulet... Puis, il travailla pour Pif Gadget à partir de 1969, où il produisit des gags et divers dessins, illustrant notamment les aventures de Pif le chien (et également dans Pif Poche) puis il participa à la série Pif et Hercule de 1973 à 1983 aux côtés de Yannick, Nadaud, Corteggiani, François Dimberton, etc. Il réalisa (avec Yannick) l’album Le mauvais génie de la farce aux éditions du Kangourou en 1975, il illustra l’album Pif contre Krapulax sur scénario de Corteggiani en 1980 et les édition GP - Rouge et Or ont sorti en 1981 deux albums de Pif dessinés entre autres par Motti : La guerre de l’Enerschmoll et Avatars en série.
En 1989, il réalise un épisode de Petit Sans Culotte avec Kamb et dessine Placid et Muzo de 1989 à 1992, suite au départ à la retraite de Nicolaou. En 1978, il est passé chez Disney et il écrit notamment pour le dessinateur Claude Marin des scénarios de Dingo (1982,1986), Super Dingo (1982, 1987) et Mickey (1983-89) dans "Le Journal de Mickey". Il a aussi dessiné Malabar au début des années 80 aux côtés de Yannick...

Fabrice Castanet
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28 octobre 2009 3 28 /10 /octobre /2009 16:27

Jumbo est un éléphant comme son nom le laisse présumer : c'est aussi le nom d'une des plus anciennes revues de BD française, italienne et espagnole même si le héros est d'origine anglaise et n'est qu'un personnage secondaire dans son pays natal ! Jumbo l'éléphant (Jumbo Jim) vit donc de gentilles aventures entouré d'une cohorte d'autres animaux  parlant habillés comme des enfants : il y a le singe Grimassot (Jacko the monkey), le perroquet Perruchon, le porc Porcinet, le tigre Tigretin (Tiger Tim) et Alice Coumonté, la girafe (Willy Girafe) qui sont en classe sous l'égide de la maîtresse d'école, Madame Ourse (Mrs Bruin)...La série présente une succession de vignettes avec textes sous les cases mêlés à quelques phylactères aux traits grossièrement ébauchés...

Cette très ancienne bande animalière enfantine fut publiée en Angleterre dans "Film Fun" sous le titre Tiger Tim and the Bruin Boys. Le véritable héros est donc un tigre, Tiger Tim : il fut créé le 16 avril 1904 dans "The Daily Mirror" par Jos Stafford Baker puis lui et ses comparses, une bande d'animaux (The Hippo puis Bruin Boys car au départ, la maîtresse d'école était une hippopotame), furent publiés dans divers suppléments pour la jeunesse jusque dans les années 30 (1)  mais c'est par Herbert Sydney Foxwell (2) qu'ils acquirent la célébrité.

"The Raimbow" qui fut en Angleterre le premier illustré pour enfants a été créé le 14 février 1914 : Julius Stafford Baker, sur la demande de l'éditeur y reprit alors en "Une" son « Tiger Tim » et ses "Hippo Boys" devenus les "Bruin Boys," désormais encadrés par Mrs Bruin (un ours c'est quand même plus sympa qu'un hippopotame !).
 

C'est un tel succès auprès des enfants comme de leurs parents que les personnages obtinrent rapidement leur propre hebdomadaire « Tiger Tim's Tales » le 1er juin 1919 puis leur propre illustré « Tiger Tim's Weekly » le 31 janvier 1920.
Entre-temps, les personnages furent repris rapidement et avec talent par Herbert Sydney Foxwell dans « The Rainbow » dès 1915 puis dans "Film Fun".

On les retrouva également au sommaire de "Tiny Tots", d'un revival de "The Playbox" en 1925, dans "Jack & Jill" de 1966 jusqu'à nos jours, ce qui en fait la plus ancienne BD anglaise existante. En Europe, la bande fut publiée dans les premiers numéros de Jumbo (3) en 1935, une revue française de l'éditeur Carozzo (Librairie Moderne, future Sagédition), dans le "Jumbo" italien de Lotario Vecchi (sous le titre Jumbo e i compagni) dès 1932 (4) et dans "Yumbo" en 1934 (version espagnole) .



Fabrice Castanet

(1) la bande émigra en novembre 1904 dans "The Playbox", un supplément pour la jeunesse du "The world ans his wife" puis à la fin du magazine, se retrouva en février 1910 dans "The Playhour", autre supplément, cette fois du "The new children encyclopédia" jusque dans les années 30.

(2) Herbert Sydney Foxwell est né en 1890 en Grande Bretagne. Il commença à dessiner dans les magazines pour enfants en 1912, à l'âge de 22 ans. Un de ses premiers comics strips fut Jumbo and Jim, publié dans "The Penny Wonder". En 1914, Foxwell travailla pour "The Rainbow", le premier magazine en couleurs conçu cette même année pour la jeunesse. Il y dessina Sam the Skipper et The Dolliwogs' Dolls' House'. Puis il reprit le comic strip animalier Tiger Tim and the Bruin Boys (publié en Italie puis en France sous le titre de 
Jumbo dans l'hebdomadaire du même nom). Ce strip devint si populaire auprès des enfants et de leurs parents qu'il obtint son propre magazine, "Tiger Tim's Weekly" en 1920. 'The Bruin Boys' furent humanisés dans The Bunty Boys, une autre BD de Foxwell dans le magazine "Bubbles" en 1923. Foxwell dessina également Chummy Boys, dans la revue "Playbox" en 1930. En 1933, Foxwell fut débauché par l'Associated Newspapers pour reprendre le comic strip Teddy Tail dans le "Daily Mail", à la suite d'Harry Folkard. Il illustra encore Rollicking RolloThe Happy Family et Professor Simple...Herbert Sydney Foxwell fut capitaine dans le Royal Army Service Corps, et fut tué sur le champ de bataille en 1943.  

(3) Jumbo, sous titré « hebdomadaire illustré pour enfants » puis « pour les jeunes de France » fut publié du 09 février 1935 jusqu’en novembre 1944. Mais Tigretin et ses amis ne restèrent pas longtemps à l'affiche, la revue se consacrant surtout à la publication des héros réalistes italiens et surtout américains comme Raoul et Gaston, Agent secret X9 ou encore Le roi de la prairie...


(4) la revue italienne dura 309 numéros du 
17 décembre 1932 au 13 novembre 1938. Le tigre Tino, "l'inseparable compagno di Jumbo" eut même sa propre revue...

 

 


 

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27 octobre 2009 2 27 /10 /octobre /2009 16:46

Serge Segret, illustrateur français né en 1924 fait partie de ces anonymes qui illustrèrent les pages de jeux et de gags servant de bouche-trous entre deux BD dans ces vieux illustrés d'autrefois aux pages si mélancoliquement jaunies...

Ce gag publié dans le courrier des lecteurs de Youmbo Magazine n°50 en 1950 (Librairie Moderne) semble marquer ses débuts...Lorsqu'il envoie ce dessin, Segret semble habiter Champeuil dans la Seine-et-Oise.


Mais aucune encyclopédie à ma connaissance ne mentionne cet auteur méconnu faute d'avoir illustré une grande série ou un personnage marquant...


Après ce sketch, on retrouve la signature de Segret (parfois il signe Seg) dans les autres revues d'Ettore Carozzo (la Librairie Moderne devenant Sagé puis SAGEDITION) comme "Rintintin et Rusty", "Kansas Kid", "Héroic" ,"Jim Taureau" jusque dans les années 70... 
Entre-temps, en 1954, il entame une longue collaboration avec le "Journal de Mickey" sur la série de jeux "Pêle-Mêle" (1954-69). A partir de 1958, il dessine des jeux encore, pour les éditions de Chateaudun de Marijac ("Le Journal de Nano et Nanette") et  jusqu'en 1962 pour l'hebdomadaire "Fillette Jeune Fille" de la SPE.
Les Editions des Remparts utilisèrent également l'artiste dans des petites bandes dessinées pour la jeunesse comme "Padaboum", "Pifalo""Pataleuf" où il signait quelques gags (Jean Pomme et son oiseau) et surtout des pages de jeux dans les années 60...
Il mit également en images la décennie suivante son singe facétieux Hannibal ou le personnage de Trott'Malice dans les autres revues de l'éditeur ("Mandrake", "Le Fantôme", "Mandolino"...) ...

 

On le retrouve ensuite au sommaire de "Pilote" en 1965-66 aux côtés de Cabu et Delinx (ils y animent la page "Jouez avec Duduche et ses amis") puis sur la rubrique "On joue...jeux" en 1967, dans "L'Intrépide-Hurrah!", dans Vaillant/Pif Gadget en 1969-75 (encore des jeux), pour le magazine télé Top Télé dans le supplément « Mini Top » en 1977 puis dans "Picsou Magazine" et un retour au "Journal de Mickey" en 1982,  toujours dans la même fonction de "remplissage" et ensuite, on perd sa trace...

Fabrice Castanet

 

Tags : serge Segret, BD, sagédition, PEI, Remparts, Hannibal

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26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 00:00

 

Star Trek, série culte de SF de Gene Roddenberry interprétée par William Shatner et Leonard Nimoy fut traduite dans les premiers temps à la télévision française sous le titre « La Patrouille du Cosmos » ! Cette série, diffusée sur NBC de 1966 à 1969 donna naissance à une longue franchise cinéma et télévision. Elle relate l’exploration du cosmos par le vaisseau spatial "Enterprise", commandé par le Capitaine Kirk entouré d’un équipage pour le moins cosmopolite : le vulcain aux oreilles pointues et à la logique inhumaine Spock, le Dr Mc Koy, l’enseigne russe Chekov, l’asiatique Sulu, etc. Chaque épisode propose la rencontre d’un monde ou d’êtres nouveaux et la résolution par l’équipage des problèmes ou intrigues qui en découlent : de la bonne SF cérébrale, contrairement aux idées reçues.

 

La série donna bien sûr lieu à une franchise BD produite par Gold Key de la Western Publishing Corp. , éditée sur 61 numéros entre 1967 et 1977, longévité remarquable pour le genre.
En France, elle a été partiellement et brièvement publiée en France par l'éditeur Sagédition dans la 2ème série de la revue Rintintin et Rusty en 1978 et surtout dans sa propre revue aux éditions des Remparts.

Les deux premiers épisodes sont dessinés par l'italien Nevio Zeccara en 1967-68, rapidement relayé par son compatriote italien Alberto Giolitti (Turok, Tex Willer) entre 1968 et 1976. Les dessins sont parfois encrés par Alden Mc Williams ou par Giovanni Ticci (Tex Willer), membres du studio créé par Giolitti. Le graphisme est ensuite dû pour l’essentiel à Alden Mc Williams de 1976 à 1979 sur des textes de Len Wein, George Kashdan, Arnold Drake, Doug Prexler ou John Warner. Chez Sagédition, la bande dessinée possède son propre fascicule dans la collection Présence de l’avenir : 3 numéros furent publiés entre 1980 et 1983 (Le chemin des étoiles/Le voyageur du cosmos/Les mutinés de l’espace). On notera enfin que Star Trek a été adapté plusieurs fois en bande dessinée, notamment par Marvel.

Les épisodes publiés dans Rintintin 2ème série :

N°103 : « Le chemin des étoiles » suivi de « La planète sans retour » par Zeccara (The Planet of No Return  publiée dans le comic book Star Trek n°1 en juillet 1967).

N°104 : « L’astéroïde du diable » suivi par « Le secret du bagne astral » par Zeccara (The Devil's Isle of Space, dans Star Trek n°2, mars 1968)

N°106 : « Le legs de Lazarus » par A. Giolitti ("The Legacy of Lazarus" dans Star Trek n°9 en février 1971)

N° 107 : « Les jumeaux suprêmes » suivi par « Une idée de génie » par Alberto Giolitti .

Fabrice Castanet 


Tags: Star trek, Alberto Giolitti, Sagédition, Spock, Série Télévisée, BD, éditions des Rempars
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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 15:22
Le dessinateur et syndicaliste ROLAND GAREL est né en 1930.

Il débute très jeune en 1947 aux Éditions Mondiales  de Cino Del Duca où il retouche du matériel étranger. De 1947 à 1956, il assiste les dessinateurs René Giffey et Rémy Bourlès et réalise des dessins d'illustration, des couvertures et quelques B.D. (signant parfois Rolgar) pour les diverses revues de l'éditeur comme "Tarzan", "L'Intrépide", "Nous Deux", "Intimité", "Hurrah", "Vie en fleurs", "Modes et Travaux"...
De 1957 à 1960, il enchaîne les strips quotidiens pour l'agence ACP et de nombreux journaux régionaux : « Le Provençal », « La Montagne », « L'Est républicain », « Paris Normandie » (Les trappeurs de l'Arkansas), « Le Dauphiné Libéré », (SOS pour l'enfer vert de 1958 à 1960), etc. 1957, c'est aussi l'année où il créé la BD Papoulet et Riton dans « Ima » sur un scénario de Jean Pradeau (1) .
De 1962 à 1964, il dessine Galax dans le petit format « Marco Polo » d'Aventures et Voyages (2). De 1964 à 1967, il poursuit dans le petit format avec la série d'aventures Les 4 As dans « Robin des Bois » chez l'éditeur Jeunesse et Vacances (3).

Entre 1962 et 1969, il reprend Jack de Minuit sur un scénario Jacques Lob dans la revue « Record ». De 1961 à 1976, il est reporter-dessinateur pour "France-Soir" (portraits robots, croquis d'audience, dessins d'actualité, de sport, médicaux, scientifiques, reportages dessinés, etc.) puis au "Matin", de 1978 à 1980 : pour Garel, « le travail de reporter-dessinateur était la base de son métier ». Il n'abandonne pas pour autant la B.D., dessinant notamment pour les revues des éditions Fleurus comme  « Fripounet » (Thomas Laventure), « Djin », « J2 Magazine », « Formule 1 », « Jocker » mais aussi pour « Lisette », « Lisette Magazine » (en 1967), « Tintin » (4) ainsi que pour « Badge », « Télé Cartoon », Moto-Ring Junior (5) et les Éditions Piero.
Pour Vaillant, il assiste avec Max Lenvers (qui avait  "un coeur gros comme ça") le dessinateur René Deynis handicapé par des douleurs à la main droite sur le héros "invisible" Jacques Flash. De cette époque, Roland Garel se souvient d'avoir « exécuté, Lanvers au crayon, lui à l'encrage les planches de Jacques Flash pendant une très grande période. C'était top secret. Comme cela, Deynis touchait son salaire et pouvait nourrir son fils qu'il avait à sa charge ».
Entre 1968 et 1972  il produit la B.D. quotidienne Chère Pauline qui narre l'histoire d'un jeune couple bien sympathique (texte de François Gratier) pour une trentaine de journaux dont « Le Parisien », « Le Progrès de Lyon », « Nice Matin », « Le Midi Libre », « Sud-Ouest » et des journaux suisses, d'Amérique du Sud, italiens, roumains, belges ou portugais.

En 1969, il met en images L’Auberge rouge sur un texte de Bastien (6) pour les éditions Dargaud, dans la collection « Drames et énigmes ». En 1974-82, il dessine Les pionniers de l'impossible pour les éditions Chancerel, puis en 1976 collabore à des albums didactiques pour ce même éditeur : ses planches sur le bricolage, la cuisine et le tennis serviront de pages bouche trou dans les petits formats des éditions Lug (« Ombrax » et autres).
De 1977 à 1982 , il adapte les séries télévisées Spectreman et Les Têtes Brûlées dans "Télé Junior" où il retrouve Le Goff, Lenvers et Deynis.

En 1978, il participe à l'album collectif Les bleus en Argentine/Mundial 78.
Dans ce domaine, le sport, il multiplie les participations : sur le tennis avec De-Flassieux, le rugby avec Roger Couderc et Garcia, le football (coupe du monde 1978 avec Thierry Roland puis coupe du monde 1982 avec Denisot)...
Entre 1980 et 1982, il travaille pour L'encyclopédie en BD de Philippe Auzou.
Fidèle à ses convictions, il met en images L'histoire du syndicalisme en 1984.
A l'opposé, cet athée convaincu signe aussi pas mal de B.D. religieuses : en gros, une trentaine d'albums dont Jean XXIII (1984), Saint Vincent de Paul en 1986 (Fleurus), Le docteur Schweitzer, figures du protestantisme d’hier et d’aujourd’hui aux éditions du Signe (2 tomes en 1988-89) et d'autres encore pour les éditions Sadifa.

Il multiplie les participations : Infernales machines dans L'argonaute (1984), jeux dans Télé-Loisirs à partir de 1986, on le retrouve également au sommaire de « Terres Lointaines »
Il créé en 1989, avec Di Marco (scénario de De Coster) une B.D. interactive, Arthur et Stéphanie dans « Triolo ».
De 1981 à 1993, il produit des dessins d'actualité et des B.D. dans différentes revues : "Télé-Loisirs", "Télé-Poche", "Télé 7 jours", "Elle", "Le Nouvel Observateur", "Le Parisien", "Le Journal du Dimanche", "Le Dauphiné libéré" et pour de nombreux journaux suisses, belges, italiens, espagnols, etc.
En 1990, ce président du Syndicat des dessinateurs de Presse crée avec plusieurs confrères journalistes (dessinateurs), l'Agence APAR (Agence de Presse des Auteurs Réunis). En 1993, il dessine pour la télévision (France 2 Télé-Matin).
En 2004, il livre un ouvrage publicitaire pour la marque Danone : La femme au tule vert, traduit en 13 langues sur un texte de Serge Saint-Michel.
Toute cette production, cette variété de choix, Roland Garel la résume par ces quelques mots : « Je ne suis pas un ARTISTE mais comme disait Lucien Nortier un ouvrier du pinceau ».

Fabrice Castanet.


(1) n°110-121+ récits complets dans les n°74 et 88
(2) 48 épisodes de 40 pages, sur scénario de Roger Lécureux.
(3) 37 épisodes de 40 pages (scénario R. Lécureux)
(4) 1976 : « Les 1ers tours du tour de France » dans le « Journal de Tintin » n°41 (texte de Guy Hempay)
(5) n°7 : Charles Bozon, la piste vers Abilène, n°8:  "Chicago Sacramento","La victoire de Bader" (1979)...
(6) et non Lécureux comme souvent indiqué par ailleurs






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Comics Vintage

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