Fabrice Castanet
Retrouvez ici le sit officiel de Mordillo :
http://www.mordillo.com/
Tags : Mordillo, Fosforito, Phosphorito, Funny Animals, lapin en BD, BD argentine, Ray-Flo, Flèche d'Or, petit format BD
Fabrice Castanet
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Certaines couvertures sont de Carlo Marcello (n°34) ou Fernando Fusco (37,39,40), deux artistes majeurs de l'éditeur français.
La série titre de la revue est bien entendu Aigle Noir, héros indien dessiné par l'américain Dan Spiegle puis repris pour la France par le scénariste Luigi Grecchi avec des illustrations de Fusco ou Vladimiro Missaglia.
C'est un western inspiré de la série télévisée américaine Brave Eagle diffusée par CBS en 1955-56. Elle relate les aventures de l’indien Aigle Noir, interprété par Keith Larsen, grand sachem des Cheyennes, un chef « bon et avisé qui dirige sa tribu avec sagesse dans le respect des traditions et du code de l’honneur Cheyenne » et dont le rêve est de faire régner la paix entre les tribus et de vivre en harmonie avec l'homme blanc , quitte à lutter pour faire respecter par l’homme blanc les traités qu’il a signés. Cet habile stratège est accompagné au cours de ses aventures par son fils adoptif, l'intrépide Keena, son amie Perle de Rosée (Morning Star) et le père de cette dernière, Smokey le Sage (Smokey Joe). C’est la première fois qu’un indien est le héros principal d’une série télévisée. Elle a été adaptée par Dan Spiegle pour Dell Publishing de 1956 à 1958 soit 10 épisodes publiés dans 5 numéros du comic book "Four Color" (n°705,770,816,879 et 929) puis, pour la France - faute d’épisodes suffisants - par Fernando Fusco. Certains récits sont des frères Missaglia. Avant d’avoir son propre titre, la série a été intitialement publiée en France dans les revues Pépito et Pépito Magazine à partir de mars 1959 (épisodes de Dan Spiegle). Puis, la revue Aigle Noir propose du n°1 au n°8 des rééditions des épisodes déjà publiés dans Pépito et, rapidement, dès le 5ème numéro en 1961, des inédits de Fusco et quelques bandes des frères Missaglia (voir index en fin d'article).
A l’arrêt de la revue, en 1964, Fusco poursuit les aventures du héros avec de nouveaux épisodes inédits dans Pépito n°238 à 247 (1964-65). La série sera ensuite rééditée dans Whisky et Gogo à partir de 1971 et surtout dans Rin Tin tin et Rusty 2ème série (1972-84). En album broché, on retrouve Aigle Noir dans la collection « Aventure et Mystère » qui reprend des récits de Fusco datés de 1961 (Aigle Noir et Ling Fu le trafiquant, 20/11/1973).
Fabrice Castanet
Index:
Tags: Aigle Noir, Brave Eagle, Dan Spiegle, Fusco, Sagédition, Sagé, Dell Comics, Comic Book, western indien bande dessinée, série télévisée américaine
Tomate et Bégonia (Pasqualino e Pasqualone) par Benito Jacovitti.
Ce récit apparemment ignoré des exégètes du 9e art fut publié en France par l'éditeur PEI (1) dans le bi-mensuel Nat le petit mousse du n°25 au n°30 (juillet à septembre 1953).
Cette bande dessinée italienne de l'illustre Benito Jacovitti a été originellement dessinée pour l'hebdomadaire « Il Vittorioso » en 1950 sur plusieurs numéros (un supplément au n°51 est sorti le 20 décembre 1953 qui reprend l'intégrale de leurs aventures).
Elle relate les aventures du jeune Bégonia (Pasqualino) en 1853 : c'est un orphelin accompagné pour seul ami de l'oiseau Coucou jusqu'à sa rencontre avec le terrible brigand au tromblon Tomate (Pasqualone) qui l'embrigade de force. Le couard jeune homme s'enfuit dans la forêt où il rencontre la sorcière madame Attila qui lui offre une noix du courage : il devient téméraire et repart afffronter les bandits. S'ensuivent un délire graphique et des rebondissements propres à Jacovitti...
Ce fan de Segar débuta à 16 ans par des dessins humoristiques dans "Il Brivido" en 1939 alors qu’il est encore étudiant à l’institut des art appliqués de Maccierata et surtout il pointe à "Il Vittorioso" à partir de 1940 (il y restera jusqu’à la disparition du titre en 1967!). Il créé sa première grande bande le 05 octobre 1940 dans le numéro 40 : Pipo e gli inglesi qui deviendra Pipo, Pertica e Palla (le trio des 3 « P ») (cette série durera jusqu’en 1967 : en France, Sagédition la publiera sous le titre de Titi dans le petit format "Pépito" dont il fera la couverture), puis la signora Carlo Magno en 1941, Cip (le détective Cip), Il barbiere della prateria (1941), Chiciricchi (1944), Cin-Cin (1944-45), Peppino il paladino (1945-47), Raimondo il vagabondo (1946), Giacinto il corsaro dispinto (1947), Caramba en 1948, Pasqualino e Pasqualone (1950), Jack Mandolino (en France dans "Charlie-Menusuel" et dans "Zorry Kid" à la SFPI sous le nom de Jo Banjo), Giove il Bove, La Babbuce di Allah, des parodies d’œuvres populaires comme Ali Baba e i quaranta ladroni (1946), Pinocchio (1945-46) ou Don Chisciotte en 1952 (dans "Robind des Bois" chez Jeunesse et Vacances).
Une de ses spcécialités fut la parodie de BD : Mandrago il mago en 1946 (Mandrake, bien sûr!), Tex Revolver (une parodie de Tex Willer !), l’Omaverole Tarzan (1948) et Zagar (qu’on peut trouver dans des fascicules Impéria comme "Super-Boy").
Pour "Il Giornalino" dans lequel il a signé la bande quotidienne Elviro il vampiro, il créé en 1957 Coco Bill, une parodie délirante et saucissonnante de western qui connaît un immense succès et durera 40 ans (il a inventé, bien avant le western spaghetti, le western saucisson !) puis, la même année, les aventures du journaliste Tom Ficcanaso, la bande de SF Gionni Galassia et La famiglia Spaccabue en 1958. I'hebdomadaire édite et réédite plusieurs de ses bandes dans les années 60 (Chicchirini, Tizio, Caio e Sempro
nio, Gambadiquaglia, Tomasito Figuetariz, etc). Il reprendra le personnage de Coco Bill pour le "Corriere dei Piccoli" en 1968, pour lequel il créé Zorry Kid, une délicieuse parodie de Zorro parue chez nous dans des fascicules Impéria comme Néro Kid ou chez SFPI (Zorro, Zorry Kid en 1970-71) puis Taralino Taralla (1970-71) et les reprises des aventures du gangster malchanceux Jack Mandolino (1969-74) et Cip l’arcipoliziotto (1971-74).
Il a par ailleurs collaboré à de très nombreux journaux : plusieurs des éditions Taurina (1940/41), "Intervallo" (1945), "Albo Costellazione" (1946), "Il piccolo missionario " (1957/58), "l’Automobile" en 1966/67 (Agatone), "L’Européo" en 1973, "Linus" en 1973 (Gionni Reppe, Gionni Lupara des parodies de la maffia sicilienne traduites dans "Charlie Mensuel" en France en 1973-75), etc.
Il reprit Coco Bill dans "Il Giornalino" en 1978 (publié en France dans "Pipo" chez Lug) puis dans les années 90. Il travailla pour "Il Giornalino" jusqu’à son décès le 3 décembre 1997 à Rome.
Au final, il a créé une soixantaine de personnages tous plus loufoques les uns que les autres, publiant plus de 300 récits complets et près de 150 albums dans son pays. Son style délirant à la "Don Martin sous acide" en a inspiré plus d’un même s'il est parfois méprisé par une certaine intelligensia...
Fabrice Castanet
(1) Périodiques et Editions illustrées, future Sagédition) Il Vittorioso
Signalons encore 3 albums ZORRY KID en 1982 et 1983 aux éditions Garnault, un album de JACK MANDOLINO en 1983 aux éditions le Cygne, un album Don Quichotte chez Futuropolis...
Alors qu’il était shérif en poste d’une petite bourgade de l’ouest, Reno Reagan est pendu par des hommes encagoulés qui incendient son domicile provoquant ainsi la perte de son fils. Dès lors, faisant croire à sa mort, Reno Reagan, le pistolero taciturne entreprend de se venger des 33 lyncheurs les uns après les autres. Parcourant inlassablement l’ouest, accompagné du seul vieux Funny, venant parfois se cacher chez sa « veuve », il semble ne devoir jamais connaître la paix, ce qui fait dire à sa femme, que « Reno Reagan est mort. Cet homme n’est que son ombre qui erre sans fin. ». Cette série assez sombre a été créée par le talentueux Ernesto Seijas (connu pour L'homme de Richmond) pour les éditions argentines Record et publiée en Italie dans Lanciostory en 1975 sous le titre Le Avventure di Reno Regan et fut traduite en France dans la revue Karacal de l'éditeur Sagédition à la fin des années 70 : Seijas semble avoir rapidement laissé tomber cette bande malgré d'indéniables qualités graphiques et scénaristiques, peut-être à cause de sa noirceur.
Le thème exploité ici rappelle le film de Ted Post Pendez les haut et court avec Clint Eastwood.
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Fabrice Castanet
Tags : Reno Reagan, Ernesto Seijas, BD argentine, Editions Record, Skoprio, Sagédition, Karacal, Lanciostory
BONANZA fut une revue publiée par l’éditeur Sagédition de juin 1965 à 1972, soit un total de 48 numéros: c'est un clone français du comic book édité par la Western Publishing. aux Etats-Unis. Si le titre phare du magazine fut bien évidemment l’adaptation de la fameuse série télévisée, la revue proposait également plusieurs séries secondaires, pour la plupart elles-mêmes tirées de feuilletons américains. Les couvertures reprenaient en général celles du comic-book mais certaines furent dessinées directement pour l'éditeur français par Fernando Fusco à partir du n°29.
LES SERIES
La très populaire série télévisée BONANZA, diffusée de 1959 à 1973 par la NBC fut adaptée pour la première fois en bande dessinée en 1960 aux USA dans le comic book Four Color de Western/Dell Publishing par le prolifique scénariste Gaylor Dubois et le dessinateur Tom Gill, davantage connu pour sa longue contribution au fameux héros masqué « The Lone Ranger ».
Très vite, la série obtint son propre titre éponyme publié chez Dell Publishing puis Gold Key de 1962 à 1970 (37 numéros).
En France, la bande a été éditée par Sagédition dans son propre magazine entre 1965 et 1972 (48 numéros, mensuels puis trimestriels) et rééditée dans Rintintin 2ème série de 1976 à 1983 ainsi que dans la Collection Vedettes TV (2 tomes en 1976 puis un troisième en 1979) mais l'insuffisance de matériel américain obligea l'éditeur français à rapidement commander des épisodes supplémentaires à Fernando Fusco (à partir du 7ème numéro en fait). L’artiste italien Mario Uggeri a de son côté adapté le show pour Il Corriere dei Piccoli au début des années 60, un matériel également utilisé par Sagédition dans Bonanza n°1 à 3 ("12 heures pour le sauver")...
La série “Bonanza” relate l'histoire de la famille Cartwright à la grande époque du Far-west : elle est composée du père Ben (Lorne Greene qu'on peut voir dans "Galactica") et de ses trois fils Joe (Michael Landon le futur Charles Ingalls de la série télévisée "La petite maison dans la prairie") Adam (Pernell Roberts) et Eric (joué par Dan Blocker). Rivalité avec les autres propriétaires de ranch, bagarres avec des bandits et lutte contre les indiens constituaient le fil rouge de cette série devenue un grand classique du western télévisé.
ANNIE AGENT TRÈS SPÉCIALE (Girl from Uncle) est une bande américaine de Gold Key, dessinée tour à tour par Al Mc Williams, Frank Bolle et Bill Lignante. Elle adapte la série télévisée américaine « Girl from Uncle ». Peu connue en France, il s’agit en fait d’un spin off (série dérivée) de « Man from Uncle » (Des agents très spéciaux), créé par Sam Rolfe et interprété par Stéphanie Powers (April Dancer), future vedette de « Pour l’amour du risque », Noel Harrison (Mark Slater) et Léo G. Carrl qui reprend son rôle d’Alexander Waverly. Elle a été diffusée sur NBC de 1966 à 1967 (29 épisodes) et a débarqué chez nous sur la deuxième chaîne de l’ORTF en 1969. En comic book, seuls 5 numéros furent publiés aux Etats-Unis par Gold Key de février à octobre 1967. Annie (April) Dancer est une jeune espionne qui à l’instar de ses collègues de la série « Des agents très spéciaux » travaille également pour l’U.N.C.L.E (United Network Command for Law Enforcement) et lutte contre les méchants de T.R.U.S.H. (The Technological hierarchy for the Removal of Undesirables and the Subjugation of Humanity). Mais ce qui faisait l’originalité de la série “Man from Uncle” (un russe et un américain luttant côte à côte dans un joyeux délire) a disparu et, de plus, comme si les producteurs n’avaient pas osé aller jusqu’au bout de leur idée, il a fallu qu’ils adjoignent un espion mâle (Mark Slater), à la belle Annie. Machisme, machisme...
BEDROK BARNES LE PROSPECTEUR par Gaylord Dubois et Tom Gill (Dell Comics) : cette sorte de spin off de Bonanza met en scène un chercheur d’or excentrique dans de courtes fables, publiées dans le comic book américain Bonanza.
GÉNÉRAL CUSTER : curieusement, le général Custer est représenté ici comme un héros de western dans cette série britannique créée en 1968-69 dans les revues Jag puis Tiger. Elle a été mise en images par Geoff Campion et Eric Bradbury (n°39,40,42, 45-48). Le héros a également été publié dans Le roi de la prairie (n°16, juin 1970 et n°17, août 1970).
RED RYDER ET PETIT CASTOR (Red Ryder and Little Beaver) : il s'agit ici de la version comic book de la Western Publishing d'après le fameux comic strip de Fred Harman. Divers autres dessinateurs ont illustré les aventures en comic book de Red Ryder et Petit Castor comme Bill Lignante en 1958.
Red Ryder fut également publié dans Amok (n°19 et 21) du même éditeur et Spécial Arc en Ciel (SFPI).
AU CŒUR DU TEMPS (The Time Tunnel) est un comic book de Gold Key de 1967 dessiné par Tom Gill (5 épisodes publiés dans deux numéros seulement) qui adapte la série TV d’Irwin Allen avec James Darren et Robert Colbert, « The Time Tunnel ». Les cinq épisodes américains sont publiés dans le désordre aux n° 34 et 35 de Bonanza.
La série télévisée n’a pas duré elle non plus très longtemps, simplement une saison de 30 épisodes en 1966-67. Elle relate les aventures des scientifiques Tony Newman et Doug Phillips qui dirigent un projet de voyage dans le temps financé par le gouvernement des États-Unis. Voulant convaincre un sénateur de l'efficacité de son projet, Tony expérimente pour la première fois le tunnel à voyager dans le temps et se retrouve sur le Titanic en 1912 quelques heures avant qu'il ne sombre ! Douglas tente de le secourir, mais les choses se passent mal et ils se retrouvent perdus dans le temps. Ils voyagent parfois dans le futur, parfois dans l’espace et se battent même contre des extra-terrestres. La récente série « Sliders » doit comme on le voit beaucoup à « The Time Tunnel ». Cette idée a même été exploitée en France dans Le Journal de Mickey avec la série « Mickey voyage à travers le temps », sauf que dans ce dernier cas, point besoin de tunnel, un simple coup sur la tête suffit à projeter la fameuse souris à une autre époque !
MILTON MAC MANUS LE GAUCHER est un western d'origine britannique dessiné par Don Lawrence (en V.O, “Wells Fargo”, et le héros s'appelle Jim Hardy) d'après là encore une série télévisée. Il a été publié dans la revue Zip en 1958-59 puis dans Swift en 1960 (Bonanza n°20-21,25-28).
La revue Bonanza proposait également d'autre séries plus mineures que nous étudierons prochainement (...ou pas) :
GRINGO est un classique western espagnol par F. Red
NOS AMIES LES BÊTES est une série didactique par Ed Dodd
VERS L'OUEST (Revue Production Inc) est une série britannique également présente dans Amok.
RICK O’SHAY : comic strips du Chicago tribune par Stan Lynde, le plus souvent sans texte.
BUGS BUNNY ET SES AMIS, strip de Ralph Heimdahl
LE SHERIF SOLITAIRE par Arturo del Castillo (voir index)
DINAH MYTHE EST SES CASCADEUSES (Jet Dream & her Stuntgirl Counterspies), bande US dessinée par Joe Certa qui paraissait en histoire complémentaire dans le comic book "Man from UNCLE" chez Gold Key (à partir du n°7). Il existe également un one-shot chez le même éditeur daté de juin 68. Cette bande s'inspire sans doute du personnage de Pussy Galore dans le James Bond "Goldfinger".
On la retrouve également dans "Voyage au fond des mers" n°3 et 4 (info Tristan Lapoussière) .
A cela il faut ajouter de nombreuses PLANCHES DIDACTIQUES (matériel américain le plus souvent) et des NOUVELLES ILLUSTREES (mettant en scène les protagonistes de Bonanza le plus souvent) et des JEUX illustrés par les auteurs français Héno, Lellbach, Jac L. ou encore Gabi Arnao.
Fabrice Castanet.
Index de la revue
Tags : Bonanza, série télévisée bande dessinée, comic book, dell comics, fusco, sagédition, gril from uncle, red ryder, time tunnel, jet dream, dinah mythe, don lawrence, milton mc manus, wells fargo, général custer, geoff campion, tom gill, bedrock barnes, gaylord dubois, annie agent très spéciale, fred harman
Andy Panda fut créé par Walter Lantz en 1939 dans le dessin animé « Life begins for Andy Panda » suite à l'émoi national provoqué par l'acuisition d'un panda par le zoo de Chicago!
Fort de son succès, Andy Panda fut ensuite adapté en bande dessinée par l'éditeur américain Dell Comics en 1941 dans "Crackajack Funnies" n°39 puis essentiellement dans les revues "Four Color", "Walter Lantz New Funnies" et son propre comic book entre 1942 et 1962 (56 numéros...par la suite, Gold Key rééditera ces épisodes entre 1973 et 1978).
Les 1ers épisodes sont dus à Lantz lui-même (sous forme de strips) puis à divers scénaristes comme Carl Fallberg, John Stanley, Frank Thomas, Gaylord Dubois ou Vic Lokman et de nombreux dessinateurs. Le grand Carl Barks lui-même dessina Andy en 1943 dans "New Funnies" n°76 puis Dick Hall/Irene Little, Lynn Karp, John Carrey, Frank Mc Savage, Paul Murry, Dan Gormley, Jim Pabian, Lynn Karp, Pete Alvarado, Jack Bradbury, Al Hubbard et Phil de Lara se succédèrent sur le personnage...
La BD a été publiée en France par SAGEDITION de 1956 à la fin des années 80 dans divers titres comme Piko, Aigle Noir, etc.
COBRA ou LE CROTALE (El Cobra)
Cobra se présente sous la forme de récits complets mettant en scène Albert August Delan Phelps, dit El Cobra, pistolero solitaire mal rasé et redresseur de torts, aux yeux d’acier. Eternellement en vadrouille, il croise sur sa route de jolies jeunes femmes (souvent veuves éplorées) qu’il abandonne invariablement à la fin de chaque récit avant de reprendre son chemin d’errance. Ce western réaliste et violent, au schéma classique et invariable (le héros arrive dans un nouvel endroit, il répare une injustice et s’en va à la fin même si on lui demande de rester) est en fait la nouvelle version d’une série des mêmes auteurs, Ray Collins pour le scénario et Arturo del Castillo pour le dessin, Garret le sauvage. Cette bande, créée en 1961 relatait les aventures d’un cavalier solitaire qui au contraire de Cobra poursuivait un but : se venger de ceux qui avaient massacré sa famille. Ce western (leur premier grand succès) fut le début d’une fructueuse collaboration doublée d’une longue amitié et pose par ailleurs les jalons de ce que seront la plupart des futures séries de del Castillo.
El Cobra a été publié chez Sagédition dans la revue Karacal en 1976 puis dans Super-West et, plus tard, par les éditions Mon Journal sous le titre Le Crotale, dans Long Rifle et dans La Route de l’Ouest entre 1983 et 1986.
Le fameux petit corsaire de Luciano Bottaro annonçait déjà la couleur à l'occasion de la parution de ses aventures en France